Ce livre est maintenant édité chez Milady (label de Bragelonne) dans un formal "grand-poche" vraiment pratique à bouquiner.
Je suis moins fan du format Bragelonne: le livre est grand et lourd et moins bien maniable.
Lu en Novembre 2oo8... ou plutôt devrais-je dire dévoré, j'ai trouvé ce livre exceptionnel.
Je ne connaissais pas du tout David Gemmel, et lorsque j'ai cherché des infos sur cet auteur j'ai été très triste d'apprendre qu'il était décédé en 2oo6.
L'histoire:
"Le Roi de Drenaï a été assassiné. Une armée d'envahisseurs déferle sur le pays, avec pour mot d'ordre de tuer hommes, femmes et enfants. Mais tout espoir n'est pas perdu. Il repose sur les épaules de celui que la nation surnomme Waylander. Seul, il va s'aventurer en territoire nadir pour retrouver la célèbre Armure de Bronze, symbole de liberté. Mais peut-on faire confiance à ce Waylander ?... Après tout, c'est lui qui a assassiné le roi."
Le livre débute sur la torture d'un prêtre.
Waylander, celui que tout le monde surnomme l'Assassin, passe par là.
Il ne compte pas aider le prêtre, juste récupérer le cheval qu'on lui a volé.
Mais ce faisant, il sauve le blessé qui se retrouve à sa charge contre son grè.
L'âme torturée par ses méfaits, Waylander se trouve mêlé à la guerre qui dévaste les terres Drenaï. Pour sauver sa peau, il sera obligé de libérer le pays de l'opresseur... du moins, certains pensent qu'il essaiera, mais rien n'est moins sûr. Après tout, c'est lui qui a assassiné le roi.
Ce qui est formidable dans ce livre, c'est la puissance du personnage principal. Il est sombre, torturé. On l'imagine solitaire, hargneux, invinscible. Pourtant, au fil de ses rencontres, il laisse apercevoir un autre personnage, beaucoup plus humain qu'il n'y paraît...
L'univers créé est dur et sombre, mais Gemmel laisse entrevoir un espoir pour son héros.
Quand on lit ce livre, on est sur la brêche, dans l'impossibilité de lâcher l'histoire, tellement elle est prenante.
Waylander, en quête de rédomption, est, quelque part, le reflet de notre âme. On s'identifie à lui. On est lui.
Et on espère survivre à la fin...
= à lire absolument
Autre billet sur David Gemmel:
- Imagin'ères