Bientôt 2 mois que j’ai lu ce livre… et j’ai eu le tord de ne pas le chroniquer de suite.
Aujourd’hui, j’ai peur de ne pas être très complète dans mes explications…
L'histoire:
Lorsque le jeune Fitz est conduit à la cour des Six-Duchés, il ne sait pas encore que sa vie - et celle du royaume tout entier - va s'en trouver bouleversée.
Le roi-servant Chevalerie, père de cet enfant illégitime, devra renoncer au trône pour ne pas entacher la réputation de la famille royale... Et nombreux sont les prétendants à la succession...
Fitz se retrouve isolé au centre d'un univers qu'il ne connaît pas.
En quoi le Vif, cette étrange magie qu'il découvre et qui lui permet de communiquer avec les animaux, est-elle si dangereuse?
Et pour quel raison le roi Subtil fait-il appel à lui pour enseigner une forme étrange de diplomatie: l'art de tuer?
Poisons, magies et lames effilées vont bien vite devenir le quotidien du jeune bâtard princier...
Ce livre m’a beaucoup surprise.
Comme beaucoup, j’en avais entendu parler et je savais qu’une communauté de fans s’était créée suite au succès de ce livre.
Je m’attendais à une histoire d’aventures pleine de courage, de hardiesse, de complots et d’assassins… hors, non.
J’ai dû déchanter dès le début.
Les 100 premières pages m’ont paru longues et fastidieuses.
Pas inintéressantes, mais… longues.
Il ne se passe pas grand chose, on met en place les personnages, pas vraiment d’actions etc…
Dès le début, j’ai trouvé « bizarre » cette manière d’écrire de l’auteur.
Cela ne coller pas du tout avec ce que j’en attendais.
Je trouvais l’histoire « molle »
Et puis j’ai eu la révélation (eh oui, certains soirs, on se couche moins bête ^^).
J’ai découvert qu’en fait, Robin Hobb était une femme !
Et j’ai compris sa manière d’écrire.
L’auteur-femme est plus sur l’émotion et les sensations, alors que généralement, un homme est plutôt sur l’action (même s’il y a des exceptions).
Robin Hobb raconte cette histoire à la manière d'une mère qui voit son enfant grandir.
Une fois compris ceci, j’ai appréhendé ce livre d’une tout autre manière, et je l’ai aimé.
Le début n’était pas mou, mais plein d’émotion : un gamin que l’on arrache à sa mère, qui se retrouve dans un château avec un statut qu’il ne souhaite pas, au cœur de complots qu’il ne comprend pas, seulement heureux quand il gambade avec son chien.
J’ai aimé voir Fitz grandir.
J’ai aimé le voir se débrouiller seul, se battre et se débattre avec sa vie misérable.
J’ai aimé le voir acquérir de l’assurance, prendre position, rester sur ses gardes, ne jamais dévoiler son jeu.
J'ai aimé Burrich qui, quoi qu'on en dise, aime ce gamin et est toujours là pour l'aider.
J'ai aimé le mystérieux Umbre, j'ai aimé la prestance du Prince Vérité, j'ai détesté Subtil et Royal, père et fils orgueilleux, hypocrites et hautains...
Bref, ce livre ne m'a pas laissé froide.
Mon seul regret : voir n’apparaître que tardivement l’action contre les pirates rouges. Car, d’après ce que j’en ai compris, c’est le principal sujet des livres suivants.
Pour faire court, je dirais que ce livre est une grande épopée.
Epopée de la vie Fitz, le bâtard du roi.
Et que ça vaut le coup de le lire (^_^)
Livre lu dans le cadre du:
Challenge Livraddict 2o1o (4/5)
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