Comme pour les livres précédents, l'auteur nous donne des héros exceptionnels, et des aventures extra-ordinaires.
Voulant lire l'histoire du cycle Drenaï dans l'ordre chronologique, j'ai acheté le livre Légende, le confondant avec celui intitulé Druss, La Légende (les titres sont très proches et parlent du même personnage). Au début, j'ai été déçu de me rendre compte que cette histoire se passait très très longtemps après Waylander.
Nous y retrouvons la forteresse de Dros Delnoch complètement achevée (elle était en construction dans Waylander III). Et bien sûr, les héros des premiers livres ont disparus.
Mais en fin de compte, ce livre est tellement riche en émotion et puissant qu'on s'en fiche de savoir qu'il ne se passe pas directement après Waylander.
Se dire également que c'est un des 1° livre de cette saga que l'auteur ait écrit, nous montre à quel point il a placé la barre haut dans la qualité de l'écriture.
Ici, nous avons plusieurs héros.
Tous extrêmement différents - voire opposés - mais tous tellement forts et attachants qu'on ne peut s'empêcher de tous les aimer.
Il y a Rek, le "pleutre" qui se révèle finalement un grand homme.
Il y a Druss (bien sûr!), vieux, fatigué, mais qui réussit l'exploit d'entrainer tout le monde dans son sillage.
Il y a Flécheur, le Robin des Bois local.
Il y a Hogun, Gilad, Orrin, Bregan...
Sans oublier les Trente.
David Gemmell a réussi l'exploit de mettre en premier plan des dizaines de héros, sans leur faire perdre leur consistance.
À chaque mot, à chaque description, ils devenaient plus puissants, plus intenses. Ils étaient de plus en plus présents.
Certains d'entre-eux mourront, et je vous avoue avoir versé quelques larmes.
Cette histoire, c'est l'histoire d'une bataille. Une bataille perdue d'avance. Une bataille qui pousse les hommes à montrer le meilleur et le pire d'eux-même.
La fin, avec Gemmell, est toujours bien travaillée.
Dans n'importe quel autre livre banal de Fantasy, on s'attendrait à une grande défaite, ou au contraire à une victoire miraculeuse.
Rien de cela dans ce livre. David Gemmell a le chic pour terminer son histoire de manière de manière peu conventionnelle.
L'histoire se termine. Beaucoup meurent, certains survivent.
Mais il n'y a ni victoire ni défaite réelle.
Il y a juste le souvenir d'hommes qui se sont battus bravement.
Bref, mon avis reste celui des autres livres de l'auteur que j'ai déjà lu:
Waylander (écrit en 1986)
Waylander II : Dans le royaume du loup (1992)
Waylander III : Le héros dans l'ombre (2000)
Druss la Légende (1993)
La Légende de Marche-Mort (1996)
Loup Blanc (2003)
Légende (1984)
Le Roi sur le seuil (1985)
La Quête des héros perdus (1990)
Les Guerriers de l'hiver (1996)
Les Épées du jour et de la nuit (2004)
Merci à Livraddict et Livre de Poche pour ce partenariat.
L'histoire:
À Francia, les cendres d’un immense bûcher fument encore.
Les mages du royaume ont péri dans les flammes.
Seul Rieuk Mordiern, un apprenti alchimiste, a survécu.
Ses incroyables pouvoirs seront à l’origine d’une nouvelle forme de magie, que les alliances douteuses du jeune homme rendront plus dangereuse que jamais.
Ailleurs dans le royaume, un guerrier recueille une orpheline. Il est loin de se douter que cette fi lle d’un mage assassiné est protégée par un puissant esprit, et que, poussée par la vengeance, elle se servira de sa voix merveilleuse pour devenir une arme tranchante, braquée sur l’homme qu’elle hait de toute son âme…
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre.
Peut-être était-ce à cause des vacances et de mes vadrouilles, je ne sais pas.
Toujours est-il que j'ai trouvé le début complexe et déroutant.
Tout d'abord, les noms.
Le lieu de l'action se déroule en partie en Francia...
Etant française et habitant la France, j'ai eu beaucoup de mal à imaginer la Francia comme pays imaginaire.
Les prénoms de certains personnages sont également de consonnance Française... Cela ne m'a pas paru imaginatif du tout.
Un des personnages principales, Rieuk, m'a paru (presque) antipathique. Du coup, difficile de poursuivre la lecture.
En bref, je dirais que c'est une histoire sur laquelle je n'ai pas accroché du tout. Mais pas parce qu'elle est mauvaise, simplement, ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi.
J'essaierais de la reprendre plus tard.
Du coup, je ne mets pas de cotation
D'autres chroniques sur ce livre:
- Chez Taliesin
Voici ma 2° lecture pour ce livre, dont j'avais déjà fait une chronique ici, suite au Challenge de Printemps de Lexounet.
L'histoire:
"Le Roi de Drenaï a été assassiné. Une armée d'envahisseurs déferle sur le pays, avec pour mot d'ordre de tuer hommes, femmes et enfants. Mais tout espoir n'est pas perdu. Il repose sur les épaules de celui que la nation surnomme Waylander. Seul, il va s'aventurer en territoire nadir pour retrouver la célèbre Armure de Bronze, symbole de liberté. Mais peut-on faire confiance à ce Waylander ?... Après tout, c'est lui qui a assassiné le roi."
Je ne saurais que dire de plus que la fois précédente.
La magie est toujours là.
Ce personnage est exceptionnel.
En quelques lignes Gemmell donne toute sa puissance à son personnage principal.
La force de cet auteur, c’est une description légère mais qui déjà montre la profondeur du héros.
Comment le mieux décrire un héros sombre?
Ne pas le décrire.
C'est ce que j'ai retenu de ce livre (et je parle en tant qu'écrivain débutant).
Je crois que Dakeyras (alias Waylander) fait partie du Top 5 des meilleurs héros sombre que je connaisse.
Il est solitaire, n'aime pas la compagnie et le fait savoir, tue pour sauver sa peau sans se préoccuper du reste... Et pourtant, il est attirant.
« Il ne faut pas de courage pour mourir. En revanche, il faut du cran pour vivre. »
Attirant parce Waylander devient un héros malgrè lui.
Il n'a pas vraiment choisi sa situation, il est choisi par d'autres pour devenir ce héros.
Il cherche juste une part de rédemption pour le dernier meurtre qu'il a commis et qui le hante.
Et même lorsqu'il ne suit pas le chemin désigné, sa bravoure fait force.
Et ses actes, bon ou mauvais, auront des conséquences sur de nombreuses vie (la formation des Trente, notamment), sans qu'il l'ait voulu.
On se rend compte alors qu'il n'est pas forcément besoin d'être bon pour être héroïque.
« La vie n'a pas de sens en général. »
L'auteur nous tient en haleine tout au long de l'histoire. Mais pas seulement à cause des scènes d'actions.
Beaucoup disent qu'on saute d'action en action, ce qui n'est pas tout à fait juste.
Il y a beaucoup de moment de réfléxion, de description, d'apparition de personnages exceptionnels tel que Karnak.
« Les triomphes se construisent avec le sang des innocents. »
Car Waylander n'est pas le seul héros de cette histoire.
Et celui qui prendra ce livre, et pensera suivre Waylander à chaque seconde, sera étonné.
Car il y a également Egel, le véritable prétendant à la couronne.
Gellan qui sabote les ballistes Vagrianne.
Jonat, le guerrier toujours présent.
Sarjav qui déteste cette foutue guerres et ses foutus généraux...
Sans oublier Kaï. Personnage très intéressant qui mériterait un livre à lui tout seul.
Tous ces personnages ont une vraie personnalité, sont savamment élaborés et ont leurs propres défauts.
Car, dans le monde de Waylander, tout n'est pas blanc ou noir.
En surface, l'histoire est simple, mais au coeur, Gemmell dispose une palette de couleur beaucoup plus large, et les nuance de gris s'étalent alors que les Trente se forment.
Il n'y a pas que 2 camps, le monde Drenaï est un royaume peuplé par 3 races qui s'affrontent constamment: les civilisés Drenaï, les nomades Nadir et les impitoyables Vagrians.
L'affrontement du Bien et du Mal est un thème éculé, mais l'auteur sait s'en servir comme toile de fond, sans en abuser car là n'est pas le but de son histoire.
L'auteur est, certe, un maître dans les scènes d'action, le rythme est effrené, mais il nous offre également une histoire complexe et détaillée, des héros inattendus (comme Durmast). Le tout sous une forme de réalisme bien achalandé.
Gemmell suit un canevas bien précis.
Alors, c'est sûr, on pourrait dire: encore!
Son pouvoir consiste en ce que jamais il ne s'égare.
Il construit son histoire, l'écrit et ne dérive pas. Il n'y a pas un mot de trop dans descriptions, pas de personnages inutiles, pas d'action dans le vide. Tout semble naturel, rien n'est forcé.
Tout est pensé, et est écrit avec style direct, vif et déterminant.
Et pour une fois, il ne faut pas croire que les différents fils de l'histoire qui s'entrecroisent, sont dénués de subtilité.
Il faut savoir aussi que ce livre n'est que la 3° oeuvre de l'auteur, et que c'est la 1° où il évoque une histoire de rédemption.
Si elle comporte des erreurs, elles restent tout à son honneur.
En fin de compte, quoi qu'on en dise de cette histoire, bonne ou mauvaise, elle reste fascinante.
Ma cotation n'a pas changé depuis la 1° fois: = à lire absolument
Waylander (écrit en 1986)
Waylander II : Dans le royaume du loup (1992)
Waylander III : Le héros dans l'ombre (2000)
Druss la Légende (1993)
La Légende de Marche-Mort (1996)
Loup Blanc (2003)
Légende (1984)
Le Roi sur le seuil (1985)
La Quête des héros perdus (1990)
Les Guerriers de l'hiver (1996)
Les Épées du jour et de la nuit (2004)
Livre lu dans le cadre:
Autre billet sur David Gemmel:
- Imagin'ères
- Chez Sibilla: une des rares critiques négatives que j'ai trouvé. Je vous conseille de lire les commentaires pour comprendre pouquoi la critique n'est pas adapté.
Le Challenge de Printemps m'a permis de relire le Tome 1 et d'enchaîner sur celui-ci...
L'histoire:
Il venait d'un enfer de souffrance et entra dans un monde de mort...
Dans les monts de Skeln, Dakeyras l'homme des bois et sa ravissante fille Miriel vivent dans la solitude et l'harmonie.
Ils ne savent pas qu'un groupe de guerriers sanguinaires rôde dans les montagnes.
Des hommes qui n'ont jamais connu la défaite, pour qui la vengeance et la torture sont comme la viande et la boisson.
Pour dix mille pièces d'or, ils sont prêts à tuer l'homme des bois.
Ces combattants endurcis n'ont pas peur de cette mission... Ils devraient. Car Miriel est une fille de feu et d'acier, maîtrisant l'arc et l'épée grâce à l'enseignement du plus mortel assassin qui ait jamais vécu : son père, mieux connu sous le nom de... Waylander !
J'ai eu un petit peu peur en commençant ce livre.
J'avais tellement aimé le premier opus, que j'avais peur d'être déçu par la suite.
Lorsque Dakeyras devient un peu sentimental (mais pas trop !) et que quelques personnages de l'histoire précédente meurent, je me dis que c'est mal parti...
Mais c'est mal connaître David Gemmel, maître du suspens, de l'action, et des batailles.
Ce livre est tout aussi parfait que son prédécesseur. Différent, mais aussi bien.
L’intrigue est rondement menée, les héros sont extrêmement bien personnifiés : ils sont profonds, charismatiques et intéressants.
Les renversements de situation du début est bien joué (je ne peux pas dire exactement lesquels car sinon, je délivre une partie de l’intrigue, ce serait dommage ^^)
Cette histoire se lit d'une traite, on n'arrive pas à poser le livre.
Vous ne serez pas déçu une seconde en lisant ce livre, sachant qu'il est construit sur le même modèle que son prédécesseur.
Et même si Dakeyras est un peu mis au second plan (on le vois moins), Gemmell nous offre d'autres héros de la même trempe: peu respectables, un passé très agité et plein de sang, une dureté intérieure qui leur a permis de survivre jusqu'ici et dont ils se serviront finalement pour faire de bonnes actions. En même temps, de bonnes actions faites dans la violence, on peut se demander si c'est vraiment faire le bien ^^...
Nous finissons cet opus par une belle bataille (voire même deux), et comme dans le premier livre, on n'est pas sûr de l'issu. Vous aurez d'ailleurs de belles surprises...
Attendez-vous à sortir les mouchoirs pour cette fin... en tout cas, c'est ce que j'ai fait moi ^^.
Elle est émouvante, et elle relance l'histoire vers de nouvelle aventure...
Vivement le tome 3 !!
Livre lu dans le cadre du challenge:
Objectif PAL (1/97)
A dos de dragon...
Livre lu en Novembre-Décembre 2oo8.
L'histoire:
Au plus profond d'une caverne, dans les montagnes, naît une couvée de dragons. Les quatre petits appartiennent à une espèce en voie d'extinction : ils sont le dernier espoir de survie de leur peuple. Mais des nains font irruption et sèment la mort dans la caverne. Seul le jeune Auron parvient à s'échapper. Spécimen rare de dragon gris sans écailles, uniquement armé de son esprit, de ses griffes et d'un instinct de survie sans limite, il décide de partir en quête de ses semblables. C'est le début d'un long périple dans un monde dangereux, peuplé d'elfes mercenaires et d'humains violents, où il rencontrera des alliés improbables et découvrira sa véritable nature.
L'histoire est contée par le dragon, du coup, les choses sont... bizarres: on espère qu'il va réussir, mais en même temps c'est une bête sauvage qui n'hésite pas à gober une petite fille (avec force de détails )
Il y a, au final, peu de rythme pendant les 4OO premières pages.
Au bout de ce temps-là, ça devient "longuet", bien sûr .
Le dragon poursuit sa route mais finalement, à part une échaufourrée par-çi par-là, il ne se passe rien .
L'histoire devient plutôt "trépidente" les 1OO dernières pages: guerre, ennemis face à face, danger présent, engagement vers le "bien ou le mal" vraiment posé etc etc...
En conclusion: contente de l'avoir fini .
Autre billet sur ce livre:
Une très belle couverture, qui met l'eau à la bouche... Livre lu en Décembre 2oo8.
L'histoire: Il est un royaume mystérieux que l'on nomme Leïlan, le pays des Illusions. Depuis qu'un drame affreux a frappé la famille royale, ses frontières sont fermées et son peuple est opprimé par l'infâme duc Korta. Une rencontre pourrait tout changer : celle d'un jeune messager, Axel, et d'une fascinante jeune fille aux yeux bleus. Mais un secret entouré de sorcellerie les sépare, et rend leur amour impossible. Pourtant, autour d'eux, l'espoir renaît : un justicier insaisissable met les hommes du duc en échec. Qui est ce héros dont l'identité cachée est jalousement défendue ? Quelle est cette étonnante compagnie qui partage ses exploits ?
Tout commence plutôt pas mal, à part une multitude de détails Fantasy qu'on a du mal à suivre: on parle des "Divinités du Bien", des "Divinités Contraires", des "Fées de la Vie" etc. |
On ne nous explique pas comment marche la magie dans ce monde, qui sont ces étranges bêtes, alors qu'on en aurait besoin pour bien comprendre.
Le héros est attachant, quoique jeunot (pour moi, vieillotte qui avait 32 ans à l'époque ).
Par contre, quand il tombe sur une fille, moitié nymphe de s bois, moitié on ne sait pas trop, belle comme un coeur, qui chante et qui danse seule dans la forêt avec plein de petits animaux bizarres qui mangent dans sa main, on s'attend presque à voir débarquer Bambi ...
Et malheureusement, LE détail crucial (à mon sens) est révélé au milieu du livre alors que justement, le suspens aurait été plus sympa jusqu'au bout...
Mais à part ces petits points négatifs (qu'on peut vite oublier ^^), ce livre est agréable à lire. Il est plein de fraîcheur et de nouveautés.
L'écriture est simple et rythmée, ce qui permet une lecture rapide.
Au final, on en garde un bon souvenir .
Un livre lu en Mai 2oo9 et qui promettait...
L'histoire:
Nous sommes les sœurs D'Artigo : mi-humaines, mi-fées, agents de la CIA d'Outremonde. Etre une fée dans votre monde confère bien des avantages : nous sommes plutôt bien perçues, contrairement à nos congénères un peu moins, disons... sexy. Malheureusement, notre ascendance nous joue parfois des tours. Quand elle panique, ma sœur Delilah se transforme en chat. Menolly, elle, est un vampire qui tente de s'adapter à sa condition. Quant à moi ? Je suis Camille... une sorcière. Sauf que ma magie est aussi imprévisible que la météo, et ça, mes ennemis vont l'apprendre à leurs dépens !
Il me tardait de lire ce livre, mais j'ai été assez déçue.
Tout d'abord parce qu'il est écrit à la 1° personne et j'ai du mal avec le "je" dans un livre...
Ensuite, l'écriture fait un peu ado, d'ailleurs tout au long du livre, il y a la référence à la maman morte et qui manque à nos héroïnes.
Également, même si l'intrigue est intéressante, les personnages manquent de profondeur et sont superficiels: leur caractère, aspiration et peur profonde, ça passe à la trappe...
Les scènes d'action sont bâclées: dès qu'il y a du danger, hop hop hop une tite bagarre à peine décrite, et surtout, un élément clé surgit pour tuer/vaincre le méchant...
Du coup, les héros ne sont jamais mis à mal.
L'héroïne principale, quoique sympa, oscille entre rebelle, femme sexy et délurée et miss tête de linotte: on ne sait pas trop comment la prendre.
Le texte est ponctué de 'oh putain" et de "oh merde" à tout bout de champs, sans que le dialogue n'en ai forcément besoin.
Ça fait un peu ado rebelle "oh putain, t'as vu, y'a truc qui m'a dit ça sur bidulle" (prendre le ton d'une ado de 16 ans en pleine poussée hormonale)
Et au milieu de tout ça, on a droit à quelques scènes de sexe, décrites "hot" (ou à peu près), mais qui ne rendent absolument pas, car il n'y a pas d'ambiance: l'héroïne se tape machin, tac tac tac, c'est super, elle n'a jamais autant jouit, et hop, on pas à autre chose
Pas de mise en scène haletante quoi!
Et pour finir, ils ont tous les chocottes du début à la fin... ça casse un peu le mythe du héros "sans peur et sans reproche"...
= Bof...
Bientôt 2 mois que j’ai lu ce livre… et j’ai eu le tord de ne pas le chroniquer de suite.
Aujourd’hui, j’ai peur de ne pas être très complète dans mes explications…
L'histoire:
Lorsque le jeune Fitz est conduit à la cour des Six-Duchés, il ne sait pas encore que sa vie - et celle du royaume tout entier - va s'en trouver bouleversée.
Le roi-servant Chevalerie, père de cet enfant illégitime, devra renoncer au trône pour ne pas entacher la réputation de la famille royale... Et nombreux sont les prétendants à la succession...
Fitz se retrouve isolé au centre d'un univers qu'il ne connaît pas.
En quoi le Vif, cette étrange magie qu'il découvre et qui lui permet de communiquer avec les animaux, est-elle si dangereuse?
Et pour quel raison le roi Subtil fait-il appel à lui pour enseigner une forme étrange de diplomatie: l'art de tuer?
Poisons, magies et lames effilées vont bien vite devenir le quotidien du jeune bâtard princier...
Ce livre m’a beaucoup surprise.
Comme beaucoup, j’en avais entendu parler et je savais qu’une communauté de fans s’était créée suite au succès de ce livre.
Je m’attendais à une histoire d’aventures pleine de courage, de hardiesse, de complots et d’assassins… hors, non.
J’ai dû déchanter dès le début.
Les 100 premières pages m’ont paru longues et fastidieuses.
Pas inintéressantes, mais… longues.
Il ne se passe pas grand chose, on met en place les personnages, pas vraiment d’actions etc…
Dès le début, j’ai trouvé « bizarre » cette manière d’écrire de l’auteur.
Cela ne coller pas du tout avec ce que j’en attendais.
Je trouvais l’histoire « molle »
Et puis j’ai eu la révélation (eh oui, certains soirs, on se couche moins bête ^^).
J’ai découvert qu’en fait, Robin Hobb était une femme !
Et j’ai compris sa manière d’écrire.
L’auteur-femme est plus sur l’émotion et les sensations, alors que généralement, un homme est plutôt sur l’action (même s’il y a des exceptions).
Robin Hobb raconte cette histoire à la manière d'une mère qui voit son enfant grandir.
Une fois compris ceci, j’ai appréhendé ce livre d’une tout autre manière, et je l’ai aimé.
Le début n’était pas mou, mais plein d’émotion : un gamin que l’on arrache à sa mère, qui se retrouve dans un château avec un statut qu’il ne souhaite pas, au cœur de complots qu’il ne comprend pas, seulement heureux quand il gambade avec son chien.
J’ai aimé voir Fitz grandir.
J’ai aimé le voir se débrouiller seul, se battre et se débattre avec sa vie misérable.
J’ai aimé le voir acquérir de l’assurance, prendre position, rester sur ses gardes, ne jamais dévoiler son jeu.
J'ai aimé Burrich qui, quoi qu'on en dise, aime ce gamin et est toujours là pour l'aider.
J'ai aimé le mystérieux Umbre, j'ai aimé la prestance du Prince Vérité, j'ai détesté Subtil et Royal, père et fils orgueilleux, hypocrites et hautains...
Bref, ce livre ne m'a pas laissé froide.
Mon seul regret : voir n’apparaître que tardivement l’action contre les pirates rouges. Car, d’après ce que j’en ai compris, c’est le principal sujet des livres suivants.
Pour faire court, je dirais que ce livre est une grande épopée.
Epopée de la vie Fitz, le bâtard du roi.
Et que ça vaut le coup de le lire (^_^)
Livre lu dans le cadre du:
Challenge Livraddict 2o1o (4/5)
D'autres billets sur ce livre:
Rafraîchissant. C’est le premier qui m’est venu à l’esprit...
L'histoire: Seule survivante d’un groupe de pionniers après l’attaque de leur caravane par des Raïs, au nord de l’Empire, une fillette est recueillie par le peuple des Petits. Elle grandit dans la Forêt Maison à l’écart des hommes et décide, à l’adolescence, de partir en quête de ses origines. En chemin, sous le nom d’Ellana, elle croise le plus grand des Marchombres, le maître Jilano Alhuïn, qui la prend pour élève et l’initie aux secrets de sa guilde. Son apprentissage est semé d’embûches mais aussi de rencontres et d’inimitiés.
Une couverture magnifique, qui donne envie de se lancer dans l’aventure les yeux fermés… Lorsque j’ai commencé ce livre, un effluve d’air frais a soufflé autour de moi.
|
Pierre B. écrit sobrement.
Sa plume est légère et enchanteresse.
Ses personnages sont malicieux et facétieux.
C’est vraiment une bouffée d’air pur dans mes lectures.
J’ai particulièrement aimé cette petite fille espiègle et courageuse.
Cette fillette qui grandit pour devenir une femme aboutie et toujours aussi courageuse.
Le livre est formé de nombreux petits paragraphes qui permet une lecture rapide.
C’est vraiment agréable à lire car on peut prendre le livre plusieurs fois dans la journée, lire un petit paragraphe, le refermer, reprendre plus tard sans perdre le fil de l’histoire.
Cela permet vraiment une lecture rapide et efficace.
Mon seul (petit) regret : ne pas avoir revu les personnages du début. Mais tout ça est vite balayé par l’histoire passionnante d’Ellana.
Les personnages sont aboutis. On ne les voit pas qu’en surface, on les lit en profondeur.
L’auteur décrit d’une manière telle, que le pays d’Ellana défile sous nos yeux comme si nous y étions. Il y confère beaucoup de réalisme.
Et grâce à ses compétences en aïkido et escalade, il nous transmet tout un savoir sur les notions d’équilibre du corps et de l’esprit, sur les prises, sur les positions des corps, l’énergie et la fluidité.
Une note sur la relation du maître à l’élève.
Dans la plupart des récits, on trouve des maîtres qui, soit écrase, soit sont très dur, soit en demande trop, soit abandonne leur élève (serait-ce voulu ou non).
Ce n’est pas le cas de Jilano.
Il accompagne Ellana jusqu’à la dernière minute, il l’aide, la soutient, n’est jamais dur avec elle (même si les exercices qu’il lui impose sont ardus).
Le respect qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est au-dessus de tout.
Ellana ne souhaite pas dépasser son maître, mais faire de son mieux possible en restant elle-même.
Et Jilano, connaissant les prédispositions de la jeune fille, souhaite faire d’Ellana une Marchombre à part entière. Il sait que, de toute façon, elle surpassera tout le monde.
Le plus de cette édition : le bonus de Pierre Bottero, à la fin du livre.
Peut-être un coup marketing de la boîte, mais, quoiqu’il en soit, j’ai beaucoup apprécié de lire ses quelques mots pour expliquer, dans les grandes lignes, la construction du Tome 1 du Pacte des Marchombres.
Aujourd’hui, je me sens plus proche de cet auteur, de ses goûts, de sa manière de voir les choses… et je regrette de ne jamais pouvoir le rencontrer.
Cet auteur restera dans mon cœur pour longtemps et je vais me plonger avec délice dans le reste de ses œuvres.
« Pierre Bottero ne nous laisse pas que des mots, il nous laisse des sentiments… »
Livre lu dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Livre de Poche, merci à eux (^_^)
Sens de lecture appropriée pour les trilogies de Pierre Bottero (merci à
1. La Quête d'Ewilan
2. Les Mondes d'Ewilan
3. Le Pacte des Marchombres
0 ou 4. L'Autre
0 ou 5. Les Âmes croisées
Livre participant au:
- Challenge Livraddict 2o1o (5/5)
Autres billets sur ce livre:
78/480